le lendemain de l'accident (cf. + bas) |
Les cônes ont été rajoutés après ! |
Autoroute A10 dite l'Océane |
D'après la norme P98-453 (novembre 1992)
à propos du balisage temporaire par des séparateurs
qui ont des fonctions de guidage ou séparation
"de manière à assurer la sécurité des usagers
de la route"
il est pourtant bien précisé dans les spécifications
:
4.2 Tous les modules d'un séparateur de classe A ou B doivent permettre de constituer un alignement excluant toute irrégularité susceptible de créer une surface ou un point agressif.
Informations provenant de la base "Normes Routières", version novembre 96
Voilà une des conséquences |
Accident survenu le 27 mai 1996 vers 17H |
C'était une Lancia Y10 ! |
Mais la conductrice est vivante... |
Autres dégats matériels... Le séparateur, qui a servi de tremplin, n'a que des égratignures, lui ! |
La compagnie d'assurance DAS
(La Défense Automobile et Sportive)
qui assure COFIROUTE
a envoyé le courrier suivant
à la conductrice rescapée.
Madame, Monsieur,
nous vous rappelons l'accident
Vous voudrez bien transmettre |
Est-ce de la bureaucratie, de la bêtise, de l'intimidation ?
La question est ouverte.
Moralité
Si le séparateur avait été installé correctement ("baïonnette" disposée de l'autre côté de la bande d'arrêt d'urgence) il n'y aurait pas eu d'accident.
Mais quand COFIROUTE ne respecte pas les normes de sécurité, non seulement elle n'assume pas ses responsabilités en ordonnant une modification immédiate des séparateurs pour être conforme et diminuer le risque des usagers, tout en évitant éventuellement qu'une photo "compromettante" soit prise... mais en plus, elle demande des dédommagements aux victimes, pour éviter sans doute d'avoir à leur en verser.
Ni responsable, ni coupable, ni même condamnable.
Au-dessus de tout ça forcément.
Et assez méprisant. Non ?
AXA, la compagnie d'assurances
du propriétaire de la voiture,
ne veut pas poursuivre COFIROUTE,
malgré les preuves photographiques
et le rapport de gendarmerie.
AXA ira, .XA ira, A.. ira...
Curieux, n'est-il pas ?
En fait, il s'agissait du serveur
d'une de nos plus prestigieuses grandes écoles.
La soumission est bien une vertu cardinale
enseignée par la force.
Ramper ou faire ramper.
(Re)Lire Henri LABORIT