Napoléon Bonaparte

Napoléon Bonaparte (image d'Épinal détourée)Ce qu'il faut éviter, c'est moins l'erreur que la contradiction avec soi-même ; c'est surtout par cette seconde faute que l'autorité perd de sa force.

Les grands orateurs qui dominent les assemblées par l'éclat de leurs paroles sont en général les hommes politiques les plus médiocres ; il ne faut point les combattre par les paroles, ils en ont toujours de plus ronflantes que les vôtres ; il faut opposer à leur faconde un raisonnement serré, logique : leur force est dans le vague ; il faut les ramener à la réalité des faits, la pratique les tue.

Le peuple est susceptible de jugement quand il n'écoute pas les déclamateurs : les avocats ne sauveront jamais rien et perdront toujours tout.

Le peuple français a deux passions également puissantes qui paraissent opposées et qui, cependant, dérivent du même sentiment : l'amour de l'égalité et l'amour des distinctions. Un gouvernement ne peut satisfaire à ces deux besoins que par une excessive justice ; il faut que la loi et l'action du gouvernement soient égales pour tous ; que les honneurs et les récompenses tombent sur les hommes qui, aux yeux de tous, en paraissent les plus dignes.

J'ai vu dans les plus grandes circonstances qu'un rien a toujours décidé des  plus grands événements.

En fait de système il faut toujours se réserver le droit de rire le lendemain de ses idées de la veille.

Il serait contre les principes français de refuser de donner refuge à des hommes persécutés.

Le fondement de toute autorité est dans l'avantage de celui qui obéit.

Toute indulgence pour les coupables annonce une connivence.

Il y a tant de lois qu'il n'y a personne exempt d'être pendu.

Il faut disgracier ceux qu'on ne peut plus récompenser.

Le moyen d'être cru est de rendre la vérité incroyable.

Il ne faut pas que le chef de l'État soit chef de parti.

La France, c'est le français, quand il est bien écrit.

En France, on n'admire que l'impossible.


 

http://wij.free.fr/eMMeM/napoleon.htm
Création le 7 mars 1998 par J.-Ph. GÉRARD
MàJ le 28 octobre 2000