Médi(ten)tations 
iMMa(r)térielles  & Mari(n)times

Introduction
Médi(ten)tations
iMMa(r)térielles & Mari(n)times

L'ultra-question
Et si l'on transformait le
paquebot autrefois appelé France en... ?

Réactions
. Académie des Sciences
. Ministre
. École Normale Supérieure
. Académie Nationale de Médecine
. Hôpital

2e ultra-question
Et si le porte-avions Clémenceau promis à la casse devenait... ?

Conséquences
. politiques
. diplomatiques
. économiques
. (militaires) 
. personnelles

Conclusion
Quand vous vivez dans la soute de la France d'en-bas et que vous avez la vision de ce que vous croyez être une bonne idée pouvant améliorer le sort du plus grand nombre,  vous la partagez avec qui de droit, pensant éventuellement gagner quelque indulgence. Ceci révèle une totale inconscience et une profonde méconnaissance du coma inan'humain de ceux qui prétendent encore nous gouverner mais sont incapables de d'éviter l'iceberg qui nous déchire la tête et nous glace le cœur. 

à suivre...


À force de regarder les cartes et d'essayer de deviner ce qu'elles pouvaient bien cacher, je me suis égaré, et si je n'ai perdu ni la vie, ni la raison, un micro-ordinateur s'est pris la malle dans des circonstances troublantes sur la Montagne Ste Geneviève, ainsi qu'un jeu de Diplomacy, un passeport a suivi peu après avec un agenda assez historique et précieux, divers manuscrits, ... tout cela en peu de jours après un début de mois de janvier assez épique. 

Les indications suggérées à l'envers des cartes n'étaient pas stupides - oh non - et le cap à prendre était sans détour. Seulement, le voyage ne pouvait être entrepris seul et nécessitait de partager le 'projet' avec quelques personnes supposées de confiance.

Que de désillusions alors, et un traitement plutôt corsé (c'Orsay ?) pour celui qui s'est invité impromptument dans le grand jeu, c'est-à-dire l'innocent qui essaie de vous faire une relation distanciée.  

La France, comme suggéré ici, n'a peut être pas usurpé son nom, mais son gouvernail a certainement besoin, comme son double navigant, d'un bon coup de ravalement régénérateur : un coup de torchon, force 9 ou 10 au moins, et pas que cosmétique, permettrait de vérifier qui a encore sa place à la passerelle. La démarche Kärcher, ne me plaît guère. Ce mot résonne de consonnances trop germaniques, qui avec les apparences quasi-totalitaires de certains politiques veulent se donner, rime beaucoup trop avec Führer, sinon Hitler, et fait référence à une "lance" qui ne nettoie que les apparences. Et puis faire porter la responsabilité de nos difficultés aux plus défavorisés alors que les Nomenklaturas de toutes natures et tendances n'ont pas cessé de taper dans la caisse depuis des années en toute impunité, me donne le mal de mer, la nausée.

Rien de tel qu'une traversée océanique sous un ciel de tempête. Un gilet de sauvetage avec harnais de sécurité en forme de demi-solde à mi-temps pour viatique et les plus compromis ne me semblerait pas inhumain. Et balancez-moi tout ce 'joli' monde à la baille. Nous pourrons vérifier le temps que met l'eau froide pour réveiller ces crapoteux !

La demi-solde n'a pas empêché Bonaparte (qui revenait d'une expédition corse assez catastrophique, il faut bien s'en souvenir) de rêver les batailles qu'il a gagné plus tard, et même celles qu'il a préféré perdre... Bien au contraire, semble-t-il même !

 

Revenons donc à nos cartes, sextant, boussoles, phares et balises, sans oublier les étoiles... De quoi s'agissait-il donc ?

 

« Objets inanimés, avez-vous donc une âme, 
Qui s'attache à notre âme, et la force d'aimer ?
» 
Alphonse de LAMARTINE
<livre III, ii, Milly, ou la Terre natale, p.392>

En regardant bien l'envers des cartes, je me suis aperçu que celui-ci n'était pas interchangeable. S'imprimait dessus en négatif ce qu'avait vécu l'endroit. Et quand l'endroit supposé trop abîmé, trop périmé, trop écorné, trop effacé était promis au rebut et à l'ombre de l'oubli, l'envers réclamait sa part de lumière. Mais comment le lui faire exprimer ? Oui, comment révéler ce message d'æncres sympathiques ?

Mais de quelle cartes, de quels tarots s'agissait-il ? Non point des cartes divinatoires, mais celles du monde navigable, celles que les héros de l'Odyssée eussent aimer posséder.

Mais pour qu'Ulysse et ses compagnons me parlent, il fallait une sorte de pendule Tournesolesque révélateur. En l'occurrence celui-ci s'appelait clé......., ou plutôt porte-clefs.

Et ce porte-clefs qui ne date pas d'hier, largement plus de 30 ans d'âge, 
bien solide encore, 
offert par un oncle (nav/all)igator :
. paquebot S/S Liberté (ex-Europa)
. paquebot S/S France (futur Norway)
que représente-t-il donc ?

Ceci

Cette médaille d'argent était comme un rappel permanent des heures les plus éblouies de mon enfance. La mémoire du jeune garçon de pas tout à fait 6 ans que j'étais alors se souvient toujours avoir été présent à St Nazaire le 10 mai 1960, le jour de son lancement. Et cette mémoire ensemence toujours mes rêves, d'autant plus que depuis sa mise en service en 62, jusqu'à sa vente en 1974, j'ai couru dans le ventre de cette baleine jusqu'à m'essouffler et presque me perdre. Une fois par an au moins, profitant d'une sorte d'échouage forain du cétacé, nous allions au Havre visiter la marraine, les germaines cousines et cet oncle de retour d'Amérique. Généralement, nous passions l'après-midi à bord et je m'échappais seul, parcourant en tous sens les entrailles ouvertes et vides du Léviathan en sommeil. Bien sûr, et sans trop de peine, je réussissais à me perdre à chaque fois, sans trop d'angoisse pourtant, car la nuit tombante me ramenait toujours, mystérieusement et quasi-miraculeusement, tel un Jonas étonné, dans la cabine où les grandes personnes de la famille avaient passé le temps à discourir des mondes en devenir qu'habiteraient leurs enfants.

Et puis, il n'y a pas si longtemps nous avons appris que le paquebot Norway, autrefois appelé France et promis à la casse il y a peu, a miraculeusement été épargné avec le porte-avions Clémenceau pour de sombres histoires diplomatiques bien amiantées. Assez providentielles, il faut bien le dire...

Seulement, bien peu connaissent encore le chapitre qui a été écrit entre le 10 janvier et les quelques jours qui suivent, juste avant l'annonce (plus ou moins dans un désordre achaotique quasi-ænarchique) : 
. de l'annulation de la vente du Norway à un chantier d'équarissage du Bengla Desh, 
. du rapatriement honteux (vraiment ?) du Clemenceau à Brest ;
. du voyage de notre Président en Inde avec contrats nucléaires et aéronautiques spectaculaires à la clé ;
. de l'annonce d'un accord de coopération avec la Grande-Bretagne pour la construction de 3 porte-avions à propulsion classique dont un pour la France ;
. du déploiement publicitaire du P-A Charles de Gaulle et des escadrilles de Rafale au large de la péninsule saoudite ;
. de la création d'une commission interministérielle pour réfléchir à l'avenir des bateaux (supposés) en fin de vie.

 

 

Page en cours de création...

 

Une partie de la solution s'appelle donc 
S/S Norway S/S ex-France.

Mais qu'elle était donc la question,
l'ultra-question plutôt,
qui brûle celui qui la pose,
posée le 10 janvier dernier à l'Académie des Sciences,
à l'Institut de France, quai Conti,
à l'issue des discours saluant la réception de Jean-François BACH, 
qui prenait la succession 'perpétuelle' de Nicole LE DOUARIN ?
À la vérité, si la question a bien commencée à être posée là-bas, 
(auprès d'un académicien, ancien Ministre de l'Éducation Nationale,
la question a continuée à être posée 
(auprès du nouveau Secrétaire Perpétuel, 
du Président actuel et d'un ex-Président de l'Acad. Sc. , etc.)
à la réception qui couronnait cet évènement,
réception donnée à l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts, 
sise tout à côté rue Bonaparte,
et puis la question s'est poursuivie le soir-même 
à l'École Normale Supérieure de la rue d'Ulm, 
lors de la discussion informelle qui poursuivait 
un séminaire consacré au nanotechnologies
(Débat sur la Montagne Ste Geneviève)
et enfin la question a terminé de se poser le lendemain en fin d'après-midi,
au Muséum National d'Histoire Naturelle 
auprès du Ministre Délégué à l'Enseignement Supérieur et à la Recherche,
précédemment Secrétaire d'État aux Transports
à l'issue de la leçon inaugurale (donnée par Bruno Latour)
d'un nouveau cursus commun entre Sciences Po' 

l'Université Pierre & Marie Curie.

Surtout quand cette question en cachait une seconde,
encore plus ultra, 
puisque avec un versant industriel ex-militaire,
rentabilisant immédiatement toute l'opération,
au moins dans l'esprit de celui qui la posait
et peut-être aussi dans les bilans prévisionnels 
d'un chef d'entreprise affilié au MEDEF, 
expert-comptable de son état,
à qui le projet a été confié le samedi suivant 
à l'issue d'un déjeuner à l'Hôtel Lutétia à Paris.

Comme une partie de l'ultra-solution 
s'appelle Clémenceau, porte-avions Clémenceau pour être précis, 
une tentative de carbonisation quasi-immédiate du rêv(él(at))eur de destins flottants 
est difficilement endiguée par le chapeau pointu 
(qui, à l'occasion, sert subrepticement de paratonnerre
d'un Homme de l'Art, qui ne se prénomme pas (Saint-) Georges
ni même Merlin.

Pourtant il ne s'agissait que de transformer 
deux épées,
l'une militaire, l'autre diplomatique, 
en charrues
assez peu académiques (quoique !)
et très asymétriques...

 

cf. Comment réussir à échouer ? 
Trouver l'ultrasolution. 
Paul WATZLAWICK

The book of thunder !

 

http://wij.free.fr/MiMMMM/index.htm
Création 21 février 2006
Dernière mise à jour le 30 mars 2006

version précédente
http://wij.free.fr/MiMMMM/index-1.htm 01/03/06