Prestidigitocratie
Quelques évidences incomplètes.
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Mess@ge found in an
electronic-p@st-b@ttle |
Des armes
'non-létales' comme s'il en pleuvait Un article dans U.S. News & World Report (en anglais) |
Un vol si
mystérieux et si tragique The Widow Airplane 800 : an american 'friendly' fire ? |
Le vote électronique ou le
retour du bonneteau Un tour de passe-passe nécessaire ? |
Détourner le regard nie purement et simplement le sens du mot Réalité.
(Se) Poser ces questions, c'est en assez bonne part y répondre. Mais est-ce suffisant ?
Dans quel état schizophrénique finissons-nous par être confinés ?
Le pouvoir depuis des temps immémoriaux nécessite des ficelles discrètes pour faire bouger les marionnettes. Mais les mauvais Gepettos fatiguent. Leurs Pinocchios, même s'ils ne sont pas encore libres d'agir, ont appris, un peu, à réfléchir. Et il est temps.
Le secret est, in fine, le seul moyen
relativement durable qu'ont les dominants pour imposer leur règle
esclavagiste aux imbéciles qui sont supposés les admirer
béatement (grâce en soit rendu à la télévision
et autres hypnotiques médiatiques). La preuve, ils votent même
pour eux en s'imaginant qu'un bulletin n'a de sens qu'avec un nom inscrit
dessus.(1) Jusqu'à présent, ceux qui n'étaient pas d'accord avaient encore la liberté de se taire. De penser peut-être (pas ?), mais surtout de se taire. Les polices de la pensée, les polices politiques ont toujours existé, même dans les pays auto-désignés comme démocratiques. La prudence de celui qui n'a pas d'ambition de dominance, de pouvoir, est de garder pour soi son choix et de ne rien faire, de ne rien agir contre les puissants en place, et de tenir sa juste place dans l'économie sociale (enrichissez-vous !). Ce manque d'ambition (provisoirement ?) apparent, peut aussi être le respect d'un principe simple : pour vivre heureux, vivons discrets. Quel est donc ce bonheur qui peut s'épanouir à l'ombre ?
Seulement voila, cette liberté de se
taire, il semble bien que l'on parle de nous la retirer. Il n'y a pas besoin de chercher beaucoup pour trouver les évidences de ces moyens. Seulement comme aucun média officiel ne reprend ces évidences plausibles, elles "n'existent" pas. Pourtant certains offices parlementaires s'inquiètent. Ils le font avec des phrases alambiqués et des termes choisis de façon à ce que les seuls initiés - les élites - comprennent de quoi il s'agit. Pourquoi ces pouvoirs se préoccupent-ils ? Alors qu'en principe ce genre de moyens "cachés" irait plutôt dans le sens de leur intérêt, à savoir celui de subtilement imposer une tranquillité sinon une uniformisation sociale pour un coût coercitif apparemment nul puisque secret. Y aurait-il une tentative hégémonique justifiant cette alerte ? Se poser la question c'est presque y répondre. Quels moyens aurait un pays, ou une alliance de circonstance, pour diffuser sa pensée unique ? Là il faut réfléchir un peu...
Tout mâcher et déposer tout cuit dans le bec, n'a jamais fait comprendre quoi que ce soit. Ce sont les questions qui provoquent une illumination éventuelle. Jamais les réponses. Chercher. Chercher encore. Voila la règle de vie de ceux qui veulent toujours vérifier leur doute quelque soit le si beau discours qui habille les si belles promesses.
(1) Imaginez une élection où 30 ou 40 % des bulletins seraient blancs. Notre système électoral abatardi, parce que confiscatoire, a beau considérer ces votes comme nuls, le choc social serait immense et peut-être salutaire... Cela apprendrait peut-être à vivre aux orgueilleux si peu systématiquement honnêtes qui se présentent aux suffrages de leurs futurs obligés. |
http://wij.free.fr/prestidi.htm
Création le 22 mai 1999
par J.-Ph. GÉRARD
Mise à Jour le 28 octobre 2000