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Homéopathie & Silicium
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Il y a quelque temps sur "fr.bio.medecine",
sur le sujet "Homéopathie : Mythe ou Réalité ?" "jean-françois.pion"
<jean-fancois.pion@wanadoo.fr> écrivait : >
Prenons comme hypothèse que la mémoire de l'eau existe (osée mais c'est
pour la Voici l'essentiel de ma réponse (qui, semble-t-il,
a interpellé certains...) : Je veux proposer ici le début d'une explication plausible sur la formation de molécules empreintes transparentes, jamais encore détectées (...) faute peut-être d'avoir su être cherchées. Ce n'est encore qu'une hypothèse de travail. Votre esprit critique est le bienvenu. Dans l'eau, aussi pure que l'on
veut (il serait d'ailleurs intéressant de savoir quelle qualité
d'eau emploie l'industrie homéopathique), il est d'autres molécules dissoutes
: La silice se lie à la très grosse majorité des molécules biologiques. Ce n'est pas un hasard si les colonnes de chromatographie ont très souvent un support à base de silice. Le fer, et d'autres métaux, même en quantités infimes, vont jouer sur les phénomènes d'oxydo-réduction. Le silicium est aussi un catalyseur remarquable. Quand on démarre une préparation
homéopathique, il y a : Que pourrait-il bien se passer ? La silice se lie aux molécules biologiques (liaisons hydrogène, ioniques, mais pas seulement) en quelques motifs que l'on peut supposer privilégiés ("épitopes"). Quand on communique de l'énergie au système, (agitation) on favorise des phénomènes d'oxydation ménagés, en particulier, au niveau des "hydroxyl" (-OH) de la silice qui sont des groupements alcool (silanol) avec des propriétés acides. Ceux-ci sont susceptibles de former
: Au bout du compte, il y a formation d'un gel colloïde initié par la silice autour de la molécule initiale, comme une "coque" (+ éventuellement quelques métaux pris dans le réseau). Ce gel formerait ainsi une empreinte stable et "transparente" de certaines parties (motifs, épitopes) du principe actif. Plus on répéte la dilution (assimilable à une réalimentation d'un réacteur chimique avec de la matière "première" : silice, métaux traces, CO2) plus on génére d'empreintes transparentes, non plus seulement à partir du principe actif initial (de moins en moins présent), mais à partir des empreintes successivement générées : empreintes (-)/(+). Effet boule de neige. Ces empreintes transparentes, comme les chaînes + et - des acides nucléiques vont soit refléter en négatif (-), c'est-à-dire en creux ou en miroir, soit être topologiquement semblables (+) aux structures initiales (on retrouve les idiotypes et anti-idiotypes des immunologistes). Selon la dilution, il pourra y avoir majorité de l'une ou l'autre des formes, dont les activités biologiques sont a priori antagonistes. Ceci pourrait expliquer les pics d'activité détectés par Jacques Benveniste et al. lors des dilutions successives (cf. papier initial dans Nature). Plus la dilution est élevée, plus les répliques dégénèrent par rapport aux structures chimiques "initialisantes". Ceci va dans le sens d'une moindre spécificité de l'activité thérapeutique, mais pas forcément d'une moindre efficacité globale (si l'on admet que le silicium est un élément majeur du squelette externe des structures biologiques). Si l'on se permet une analogie mécanique simple, le silicium aurait comme un rôle lubrifiant et/ou de joint d'étanchéité comme l'huile dans un moteur (cf. les autres pages de ce site http://altern.org/emmem/silicium.htm). Pourquoi empreintes transparentes
? La silice est l'ingrédient de base du verre (transparence donc). La
silice n'est jamais dosée (pas vue, donc transparente). Même si elle l'était,
la détection et la détermination structurelle de molécules avec un squelette
silice n'en serait pas forcément évidente pour autant. Il y a plein
d'autre choses à proposer. Entre autres : Il y a aussi plus urgent : quelles expérimentations simples pourraient réfuter (ou conforter ?) cette "construction" de l'esprit, cette nouvelle théorie ? (cf. K. Popper) A moins que la réfutation ne soit pas si simple que cela ? Mais, ces quelques hypothèses peuvent déjà être une base intéressante de discussion. J'ai eu l'idée d'aller proposer cette hypothèse
à Jacques BENVENISTE
Werner HEISENBERG
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